jeudi 2 décembre 2010

Dépêche n°141191

Paris, Mercredi 24 novembre 2010, 19:53:10
La CFE-CGC Métallurgie demande la reconduction des
mesures exceptionnelles pour le soutien à l'emploi
« Nous préconisons la reconduction des mesures pour le soutien à l'emploi, comme l'APLD (AEF
l'emploi dans la métallurgie du 7 mai 2009 (AEF n°
la fédération métallurgie de la CFE-CGC lors d'une conférence de presse, mercredi 24 novembre
2010. Selon lui, le secteur a perdu 10 % de ses effectifs depuis 2008-2009, passant de 1,6
million de salariés à un chiffre compris entre 1,4 million et 1,5 million. « C'est une branche qui
souffre et qui va continuer à souffrir, juge-t-il. Les années 2014-2015 pourraient être le point
d'inflexion à partir duquel l'activité repartira, mais jusque là on est encore malade et il faut des
remèdes. » Dans une étude rendue publique mardi 23 novembre, le CAS (Centre d'analyse
stratégique) estime que, d'ici 2015, les industries des biens d'équipement mécaniques pourraient
détruire 78 000 emplois, tandis que la métallurgie et la transformation de métaux pourraient en
perdre 40 000 (AEF n°
La CFE-CGC Métallurgie demande aussi de « faire fonctionner les dispositifs qui ont été mis en
place et de ne pas en réinventer ». « Arrêtons d'empiler des mesures dans tous les sens et
donnons de la lisibilité à moyen et long terme sur ce qui peut se faire au sens territorial du terme,
pour arrêter d'être spectateurs », exige Gabriel Artero. La CFE-CGC souligne ainsi la nécessité
d'une GPEC au plan territorial, car « si le prescripteur État peut toujours élaborer des politiques
de l'emploi plus ou moins réussies, nous considérons que là où cela se passe est sur le
territoire ». La CFE-CGC est d'ailleurs engagée dans un projet européen baptisé
« Capater » (Capacité des partenaires sociaux territoriaux), piloté par GEM (Grenoble école de
management), qui vise à « développer l'emploi et les compétences localement en sachant
anticiper les potentialités économiques territoriales ». Le travail de recherche a débuté en avril
2010 et s'achèvera en mars 2011.
117349), le prêt de main d'oeuvre, le chômage partiel, etc. » [prévue dans l'accord national sur113685)], indique Gabriel Artero, président de141076).
AGENDA SOCIAL 2011
Parmi les négociations en cours ou à venir dans la branche, la CFE-CGC Métallurgie cite la celle
relative aux salaires minimaux des ingénieurs et cadres, dont les prochaines réunions doivent se
tenir les 13 et 22 décembre 2010. « Il y aura peut-être encore une réunion en janvier. Nous
n'avions pas signé l'accord l'année dernière (AEF n°
d'aboutir. Les employeurs risquent de dire que la situation est difficile, mais nous pensons que
cela fait partie de l'attractivité de la branche », explique Gabriel Artero.
La branche est également en train de négocier sur la formation professionnelle. « Nous faisons
de cette négociation un enjeu de lisibilité et un casus belli. Nous devons être capables de
renégocier les dix ou onze accords sur la formation existants dans la branche pour avoir un seul
accord lisible par le commun des mortels », indique Gabriel Artero. Par ailleurs, le président de la
fédération assure ne plus vouloir d' « accord de façade ». « Nous avons des budgets, nous
voulons qu'ils servent à quelque chose », déclare-t-il au sujet de l'OPCAIM, l'Opca de la branche.
Cette négociation, dont le calendrier doit être fixé d'ici quinze jours, devrait durer tout le premier
semestre 2011. La CFE-CGC souhaite également la refonte des classifications de la branche, qui
date de 1972 pour les ingénieurs et les cadres et de 1975 pour les Etam
Enfin, la CFE-CGC Métallurgie demande l'ouverture d'une négociation sur la pénibilité. « Dans
l'accord seniors (AEF n°
124338), il y avait un petit volet pénibilité qui n'allait pas très loin, car
l'UIMM disait que la pénibilité se traitait dans le cadre de la retraite », indique la CFE-CGC
Métallurgie.
127395), nous avons cette année la volonté

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire