CFE-CGC ArcelorMittal Commercy
mardi 22 mars 2011
mardi 18 janvier 2011
samedi 15 janvier 2011
vendredi 7 janvier 2011
jeudi 30 décembre 2010
Envol prévisible des tarifs des complémentaires
Le coût des cotisations aux complémentaires santé et prévoyance devrait s’alourdir de manière significative dès janvier 2011. En effet, le PLFSS (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale) prévoit de soumettre à la taxe sur les conventions d’assurance de 3,5% les contrats solidaires et responsables qui en étaient jusqu’alors exonérés. Pour rappel, les contrats "solidaires et responsables" interdisent notamment la sélection ou la tarification en fonction de l’état de santé et représentent environ 98% des garanties proposées par les complémentaires santé. Ces dernières risquent de n’avoir pas d’autre choix que de majorer en conséquence les taux de cotisation.
À cette imposition nouvelle s’ajoutera la taxe CMU, qui se substitue désormais à l’ex "contribution CMU", payée par les complémentaires santé et dont le taux est fixé à 6,27% pour 2011 contre 5,9% en 2010.
Par ailleurs, la loi sur les retraites du 9 novembre 2010 institue un recul de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans pour toutes les générations nées après le 1er janvier 1956. Cette mesure aura deux conséquences sur les contrats prévoyance. En premier lieu, le coût à venir du risque invalidité va devoir intégrer le recul de l’âge de la retraite et les deux années d’indemnisation supplémentaires qui vont en résulter. Cette mesure, à elle seule, devrait conduire à une augmentation d’environ 15% des cotisations incapacité-invalidité. Ensuite, les provisions réalisées par les organismes de prévoyance pour financer les prestations versées aux assurés se trouvant pris en charge au titre de l’invalidité vont être revues à la hausse, puisque l’indemnisation va être mécaniquement prorogée de deux ans. Les organismes de prévoyance bénéficieront toutefois d’un délai de 6 ans pour lisser cette charge supplémentaire qui devrait être néanmoins répercutée sur les cotisations.
À cette imposition nouvelle s’ajoutera la taxe CMU, qui se substitue désormais à l’ex "contribution CMU", payée par les complémentaires santé et dont le taux est fixé à 6,27% pour 2011 contre 5,9% en 2010.
Par ailleurs, la loi sur les retraites du 9 novembre 2010 institue un recul de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans pour toutes les générations nées après le 1er janvier 1956. Cette mesure aura deux conséquences sur les contrats prévoyance. En premier lieu, le coût à venir du risque invalidité va devoir intégrer le recul de l’âge de la retraite et les deux années d’indemnisation supplémentaires qui vont en résulter. Cette mesure, à elle seule, devrait conduire à une augmentation d’environ 15% des cotisations incapacité-invalidité. Ensuite, les provisions réalisées par les organismes de prévoyance pour financer les prestations versées aux assurés se trouvant pris en charge au titre de l’invalidité vont être revues à la hausse, puisque l’indemnisation va être mécaniquement prorogée de deux ans. Les organismes de prévoyance bénéficieront toutefois d’un délai de 6 ans pour lisser cette charge supplémentaire qui devrait être néanmoins répercutée sur les cotisations.
vendredi 10 décembre 2010
jeudi 2 décembre 2010
ArcelorMittal à nouveau concerné par le chômage partiel
Syndicats et direction d'ArcelorMittal ont annoncé, mercredi 24 novembre, la mise en place des journées de
chômage partiel sur les sites de Dunkerque, Florange et Fos-sur-Mer. La direction de l'aciériste a précisé que [jusqu'à cinq journées sur le mois de décembre, en fonction des postes occupés] ont été demandées pour accompagner la classique baisse d'activité de fin d'année qui, dans le contexte d'activité ralentie, nécessite des dispositifs complémentaires".
"Après un redémarrage de l'activité en 2010, nous sommes dans un bas de cycle, les perspectives pour 2011 en
Europe sont médiocres" a commenté le responsable de la CFE-CGC du groupe, en rappelant que ce chômage partiel sur ces trois sites français avait déjà eu lieu en 2009. Le syndicat a également indiqué que l'un des hauts-fourneaux de Fos-sur-mer allait "être arrêté en décembre", tandis que "l'un de Dunkerque [reste] en arrêt conjoncturel depuis cet été" et que "celui de Florange, arrêté pour des opérations de maintenance en juillet, n'a pas été redémarré en septembre".
"Il n'y a pas de date de redémarrage prévue" pour ce dernier haut-fourneau, a confirmé un porte-parole d'ArcelorMittal."Au risque de trancher avec ceux qui disent 'la reprise est là', nous estimons que c'est loin d'être gagné et que la crise n'est pas derrière nous", a déclaré Gabriel Artero, président du syndicat, lors d'une conférence de presse sur l'emploi dans la branche.
Dans ce contexte morose pour la sidérurgie, la CFE/CGC métallurgie a appelé mercredi le gouvernement à prolonger les mesures de soutien à l'emploi prises au plus fort de la crise.
"La métallurgie reste la première branche professionnelle en France avec environ 1,5 million de salariés, mais elle souffre et va continuer à souffrir. Depuis dix ans, la branche perd 2 % de ses effectifs par an, et cela est monté à 10 % en 2008 et 2009" , a ajouté le responsable syndical.
Face à un secteur sidérurgique "en bas de cycle", à une filière automobile "qui continue à se restructurer", "les dispositifs de soutien à l'emploi" installés en 2009, comme le dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD), qui prévoit une indemnisation du chômage partiel à 75 %, basée sur le salaire et les primes. "Bas de cycle ou crise, dans les usines, c'est la même chose, le chômage partiel va se prolonger", a prévenu le responsable à la fédération sidérurgie, insistant sur la situation d'ArcelorMittal.
"LA CRISE N'EST PAS DERRIÈRE NOUS"
Quand Renault abaisse l'âge de départ à la retraite
L'annonce peut paraître surprenante : deux semaines après la promulgation de la loi sur les retraites qui a repoussé
l'âge légal du départ à la retraite à 62 ans, Renault a proposé, mardi, à ses salariés âgés, de s'arrêter plus tôt.
Une
Entièrement financé par Renault, qui refuse de communiquer sur son coût, ce dispositif, applicable de 2011 à 2013, est
ouvert à 3 000 salariés de 58 ans et plus présentant une
travail à la chaîne. Ces salariés toucheront alors 75 % de leur salaire net, jusqu'au jour où ils pourront faire valoir leurs
droits à la retraite.
"suspension d'activité" qui correspond à un dispositif de départ à la retraite anticipé, ciblé sur le travail pénible."incapacité permanente" d'au moins 10 % ou quinze années de"LES SALARIÉS SONT GAGNANTS""Il faut gérer une sous-activité temporaire",
2010, avec une augmentation de 18,3 % des voitures particulières par rapport à la même période en 2009, le groupe
anticipe la fin de la prime à la casse et la
A diverses reprises,
avait déjà proposé un plan de départ volontaire à 4 400 salariés entre octobre 2008 et avril 2009. Toujours fondée sur le
volontariat, cette nouvelle proposition présente néanmoins une différence majeure : celle de s'adresser uniquement aux
cols bleus et ce sur tous les sites du constructeur automobile.
admet un porte-parole du groupe. Si l'activité était repartie à la hausse enbaisse du bonus écologique, qui interviendront le 31 décembre 2010.des mesures de chômage partiel sur certains sites ont illustré les difficultés du groupe, quiQuand Renault abaisse l'âge de départ à la retraite
de ses salariés
LEMONDE.FR | 24.11.10 | 20h30 • Mis à jour le 25.11.10 | 10h54
"Quel syndicat pourrait dire qu'il n'est pas satisfait ?
partent sont gagnants. (...) On pense même que cela va faire des frustrés, car tout le monde ne pourra pas partir."
syndicats considèrent ce dispositif comme un avancée sur la question de la pénibilité, au coeur de leur revendication
pendant la mobilisation contre la réforme des retraites.
s'interroge Dominique Chavin, de la CFE-CGC. Les salariés quiLesINQUIÉTUDES POUR L'EMBAUCHE
Ils craignent cependant que ces départs se traduisent par une diminution des effectifs sur le long terme.
se contenter d'un plan qui supprime sans embaucher",
Sandouville de Renault, qui a souhaité rester anonyme. Satisfait des conditions proposées pour ceux qui partent, il
redoute l'impact sur ceux qui restent. Demande de productivité accrue, augmentation de la flexibilité du travail et du
déplacement des salariés entre les sites : pour ce syndicaliste, ce dispositif pourrait aggraver la pénibilité du travail :
ne peut pas s'arranger alors que la pénibilité, on la sent déjà à travers les arrêts-maladie, les taux d'inaptitudes, les
retouches en fin de chaîne."
"On ne peut pasexplique un responsable de la CGT, syndicat majoritaire à l'usine"ÇaDu côté de la direction, on promet une prochaine annonce d'embauches sans vouloir donner de détails.
embauches là où on a besoin de personnel : par exemple avec le véhicule électrique, on cherchera aussi bien en
développement qu'en production",
Mais, mercredi matin, les confédérations syndicales se sont fait l'écho des inquiétudes locales. Le secrétaire général de la
CGT, Bernard Thibault, a exprimé sa crainte devant ce qui apparaît selon lui comme
effectifs"
montre qu'il
garder les seniors".
"Il y aura desassure un porte-parole."un outil de dégraissage des. François Chérèque (CFDT) soulignait lui une question plus large, celle de la réforme des retraites : ce plan"faut revoir la réforme. On voit bien que les grandes entreprises, en particulier du CAC 40, ne veulent pasDES SENIORS PERÇUS COMME PEU PRODUCTIFSDans un contexte de crise économique, la décision de Renault illustre la délicate question de l'emploi des seniors.
un chômage de masse, on s'aperçoit que faire travailler les seniors plus longtemps, c'est un voeu pieux,"
"Avecavance XavierTimbeau, directeur du département analyse et prévision à l'OFCE. Pour l'économiste, le dispositif du constructeur
automobile apparaît comme une forme de plan social moins coûteux : indemniser des salariés près de la retraite,
moins cher qu'un plan social avec le paiement de reclassement, d'indemnités et de formation, sans parler des tensions
sociales".
"c'estAlors que le prêt de 3 milliards d'euros de l'Etat à Renault était conditionné à l'absence de licenciements et après avoir
joué à la marge sur les emplois intérimaires, les décisions du groupe sur l'emploi sont structurelles.
que Renault va arrêter d'embaucher, mais cela signifie très clairement que l'emploi n'est pas porteur,
Timbeau.
entreprises qui veulent s'en séparer."
décembre, pour obtenir des garanties sur l'embauche et la pénibilité au travail, avant une conclusion des discussions le
16 décembre."Cela ne veut pas direestime Xavier"On voit bien que les seniors ont du mal à rester dans l'emploi : ils sont perçus comme peu productifs dans lesLes syndicats attendent une prochaine réunion de négociation avec la direction, le 7
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